Un automobiliste, récemment victime d’une suspension de permis de conduire de quatre mois, a semble-t-il décidé de faire une petite vengeance originale envers ceux qu’il estime responsables de cette sanction. Plutôt que de se morfondre, il choisit de répondre avec une touche d’ironie, et même de provocation, en envoyant une carte postale des plages de Thaïlande aux gendarmes du peloton motorisé de Mios.
Sur leurs réseaux sociaux, les militaires ont partagé cet événement inattendu avec leurs abonnés sous le titre « Bons Baisers de Phuket ». Accompagnée d’une carte postale illustrant des paysages ensoleillés, la lettre anonyme adressée aux gendarmes faisait part de l’ironie de son auteur, visiblement peu enclin à accepter la décision de suspension.
Un message ironique et une réponse à la hauteur
Dans sa lettre, l’automobiliste prend le temps de rappeler sa situation avec une certaine dose d’ironie : « Quatre mois, cela peut paraître long, mais quand on les passe au soleil, c’est plus facile. » Il se moque gentiment des autorités en ajoutant que, selon lui, elles ne maîtrisent pas le discernement, tout en évitant soigneusement de signer son courrier. Le ton est clairement sarcastique, comme une petite vengeance déguisée, mais qui ne manque pas de faire sourire les gendarmes.
Bien que l’auteur de la lettre semble frustré par la décision des autorités, la réaction des gendarmes a été à la fois amusée et pleine d’esprit. Dans leur réponse, ils n’ont pas manqué de plaisanter à leur tour : « Cet automobiliste, plein d’humour mais encore un peu frustré, nous fait savoir qu’il passe ses quatre mois de suspension de permis au soleil, en Thaïlande. Grand bien lui fasse, très bonne décision, au moins il est sûr de ne pas conduire en France. »

Un message d’avertissement… bien équipé
Les gendarmes n’ont pas oublié d’ajouter un petit avertissement amical dans leur réponse : « Rendez-vous au retour, et qu’il nous fasse savoir ses dates de prochaines vacances. C’est dans un esprit de cohésion que nous l’attendrons bien équipés avec nos jumelles, notre éthylotest et notre kit de dépistage stupéfiants. » Un clin d’œil qui montre que, même dans une situation aussi absurde, les forces de l’ordre savent garder leur sens de l’humour tout en envoyant un message clair : ils restent vigilants.
Ainsi, cette histoire, bien que pleine d’ironie, montre aussi à quel point les situations administratives peuvent parfois provoquer des réactions inattendues, et comment un petit esprit de revanche peut se traduire par des échanges publics mémorables.