Pour ou contre les stations de sports d’hiver intégrées

D’un côté Courchevel, Les Arcs, Flaine, La Plagne… stations conçues comme des “villes nouvelles” pour les citadins skieurs…, de l’autre Megève, Chamonix, Valmorel… à l’architecture traditionnelle ou néo-traditionnnelle.

Après la Seconde Guerre Mondiale, visionnaires, architectes, urbanistes ont profité de la politique de Reconstruction de l’Etat pour concevoir des stations de sports d’hiver ex nihilo. Résolument modernes, ces stations comme Courchevel, lancée dès 1945, ou comme les Arcs dans les années 60, ont vu le jour pour accueillir un tourisme de masse. Ces stations remplaçant les premiers bourgs de montagne qui accueillaient les skieurs avant-guerre.

Dans les années 70, cette tendance s’est inversée. Ces stations intégrées furent critiquées : modèle imposé, architecture urbaine, décisions prises à “Paris”. Les populations locales montagnardes décidèrent de prendre les choses en main. C’est à cette période qu’un retour aux sources apparut. Les citadins redécouvrant l’aspect bucolique de la montagne, comme par exemple Valmorel en Tarentaise en 1976.
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Photo du Mont Blanc depuis les Gets (C.Larcher/CWN/Kairn.com)

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