Reconnaissance de la spécificité de la médecine en montagne

Etre médecin en montagne à visiter des malades dans les villages d’une vallée, été comme hiver avec la neige, souvent loin des grandes cités et des centre hospitaliers, n’a rien à voir avec l’exercice de la médecine en ville. Parfois médecin des pompiers, il peut être appelé jour et nuit pour assurer des urgences, qu’il pleuve, qu’il vente ou qu’il neige à faire des distances souvent importantes.

Pour ces raisons, l’exercice de la médecine en montagne présente un caractère spécifique auquel il faut ajouter l’isolement professionnel et social d’un couple et d’une famille : emploi du conjoint, études des enfants, etc…. Alors que nous constatons un manque de médecins en ville, que de nombreux d’entre eux partant en retraite dans les années qui viennent ne seront jamais remplacés, il est évident que les jeunes ont le choix du lieu d’installation sans aucun souci. Ils iront naturellement au plus facile qui n’est pas la campagne et encore moins la montagne.

Face à cette situation, l’Association Nationale des Elus de la Montagne – ANEM – a alerté les pouvoirs publics pour rechercher des solutions et éviter que les vallées de montagne ne deviennent des déserts médicaux et, à terme, des déserts dépourvus d’activités humaines. C’est néanmoins l’objectif avoué par certains organismes recherchant avant tout l’ensauvagement des territoires. Deux idéologies qui ne manqueront pas de s’affronter.

Communiqué de l’ANEM

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