Entre le 22 juillet et le 3 août, six personnes sont décédées dans les Pyrénées. Des événements rapprochés dans le temps qui ont marqué les esprits. Mais peut-on parler d’un été particulièrement meurtrier ?
‘Un rythme normal’ mais…
Pour le peloton de gendarmerie des Hautes-Pyrénées (PGHM 65) : ‘On est simplement au début du mois d’août, donc on ne peut pas encore tirer de conclusion pour l’été. Mais pour le moment, même si c’est malheureux à dire, on est sur un rythme normal.’ Mais du côté de la Compagnie républicaine de sécurité (CRS) secours en montagne de Gavarnie, on admet une série noire. ‘ Des décès qui sont concentrés en quelques semaines comme ça, ce n’est pas courant, effectivement’.
La montagne beaucoup plus fréquentée
Les secours s’accordent particulièrement sur un point : la hausse de la fréquentation en montagne cette année. Pour preuve, ce nombre donné par le Peloton de gendarmerie de Haute montagne d’Oloron, qui intervient dans les Pyrénées-Atlantiques, de la Rhune basque au pic Palas, en alternance avec les pompiers spécialistes : ‘Depuis le 1er janvier, on est à près de 80 interventions, alors que l’an dernier, à la même date, on avait fait 48 interventions’. Une hausse qui s’explique fortement par le facteur météo.
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