Télé/montagne : la cordée impossible ?

« Le type qui se filme en train de réaliser son exploit aura toujours porte fermée chez nous. » André Faucon (France 3) n’a pas tourné autour du pot la semaine dernière lors de l’événement organisé dans le cadre de la 29 e édition du Festival d’Autrans. Pas plus que Laurence Hamelin (France 5) : « On veut d’abord des histoires, avec de l’émotion, du rêve. »


La montagne ? Un obscur objet de déplaisir pour la majeure partie des diffuseurs télé, dont le discours oscille entre la quête d’aventure “incarnée” (comme pour “Nus et culottés” sur France 5) ou l’ailleurs version nature et sa tendance “biodiversité”.


Quant aux moyens offerts, ils sont, pour leur part, disproportionnés par rapport aux besoins des réalisateurs : « Quand on était en francs, on avait droit à 140 000 fcs pour un documentaire, rappelle l’Isérois Claude Andrieux. Aujourd’hui, c’est entre 8 et 10 000 €. Les chiffres parlent d’eux-mêmes. »


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