Une récente analyse sur les capacités en lecture, mathématiques et résolution de problèmes a révélé des chiffres pour le moins inattendus. En repensant à mes années d’école, je me souviens des défis rencontrés lors des cours de mathématiques élémentaires : parfois, il suffisait d’une simple addition pour créer la confusion. Aujourd’hui, force est de constater que près de 30 % des adultes français auraient des compétences équivalentes à celles d’un enfant de 11 ans.
Des évaluations qui dérangent
Cette étude, menée dans le cadre d’un programme international évaluant les compétences des adultes, a interrogé environ 160 000 participants provenant de 31 pays. En se concentrant sur les savoir-faire essentiels acquis à l’école – que l’on appelle aussi compétences de base –, les chercheurs ont évalué la capacité à lire et à comprendre des textes, à manier des chiffres et à résoudre des problèmes concrets.
J’ai souvent remarqué, lors de discussions avec mes proches, que certains avaient du mal à effectuer des calculs simples ou à interpréter des informations de base, ce qui illustre bien ces résultats préoccupants.

Des performances inégales selon les domaines
Les résultats montrent des disparités marquées dans trois domaines clés :
- Lecture : En comparaison avec des pays réputés pour l’excellence de leur système éducatif, certains pays affichent des scores nettement supérieurs. Ici, près d’un quart des Français auraient des capacités de compréhension limitées, ne dépassant pas le niveau qui permet de saisir des phrases simples.
- Mathématiques : Le constat est similaire en mathématiques, où environ 28 % des adultes peinent à réaliser des opérations élémentaires comme l’addition ou la soustraction. Ce niveau d’aisance insuffisant pourrait avoir des répercussions sur la vie quotidienne, comme gérer un budget ou comprendre des informations financières.
- Résolution de problèmes : Ce domaine semble être le plus critique, avec 30 % des personnes évaluées incapables d’aborder des problèmes nécessitant plusieurs étapes de réflexion. Un problème simple, comme organiser son emploi du temps ou gérer des imprévus, peut ainsi devenir un défi.

Ces constats rappellent les rapports de l’OCDE et du programme PIAAC, qui soulignent régulièrement l’importance d’un renforcement des compétences de base pour mieux répondre aux exigences d’une vie professionnelle et personnelle en constante évolution.
Réflexions et pistes d’amélioration
Il est essentiel de garder à l’esprit que l’intelligence ne se résume pas uniquement aux compétences académiques. La capacité d’adaptation, la créativité ou encore la logique jouent également un rôle crucial. Pourtant, ces résultats invitent à une réflexion sur le système éducatif et sur l’importance de formations continues pour les adultes.
Je me souviens d’un collègue qui, malgré une carrière réussie, continuait à suivre des cours du soir en informatique et en mathématiques afin de ne pas se laisser distancer par les évolutions du monde professionnel. Ce genre d’initiative, souvent relayé par des organismes reconnus comme l’UNESCO ou l’OCDE, est un excellent exemple de la manière dont chacun peut renforcer ses compétences tout au long de sa vie.

En conclusion, même si ces chiffres semblent alarmants, ils ouvrent la voie à une prise de conscience collective sur l’importance de la formation et de l’apprentissage continu. Ils soulignent la nécessité de soutenir les initiatives éducatives afin que chacun puisse, à l’image de ce collègue, continuer à se former et à s’adapter dans un monde en perpétuelle mutation.
Je suis actuellement en pleine reconversion professionnelle nécessitant une remise à niveau en maths, physique et chimie. J’intègre la formation de soins infirmiers en septembre prochain. Et la tâche est d’une complexité inédite. Je viens d’un BAC secrétariat bureautique et ces nouvelles disciplines qui requièrent de l’attention et de la concentration ne peuvent être maîtrisées que dans le cadre d’une organisation de son temps de travail optimale. On ne plaisante avec ces matières là qui ne demandent pas un QI de 130 ce qui est totalement erroné. Cette remise à niveau est vraiment difficile pour une littéraire indécrottable mais le jeu en vaut la chandelle. Travailler en autonomie ne laisse pas de place à la fantaisie. Il faut être sincère et persévérant. Je suis d’accord pour que tout le monde puisse aller à l’école jusqu’à 100 ans. Je suis au chômage et je me dis soit tu bosses tes maths et sciences physiques soit c’est le ménage ou l’usine. Le choix est vite fait. Votre article offre l’occasion à chacun d’une introspection bienvenue sur le futur quil aura contribué à faconner. Personne d’autre ne le fera à sa place. On est face à son destin et vous pouvez me croire la chose n’est pas aisée les efforts sont payants tôt ou tard.
Ce qui serait sympa, ce serait de citer vos sources au lieu de dire « une étude » sans aucune précision.
Donc je vais partir du principe que votre article n’a aucune valeur puisque sans preuve.
Je suis l’heureux époux d’une nulle en math. Les math physique chimie nécessaires pour un diplôme d’infirmier nécessitent surtout beaucoup de travail et bon démarrage avec un bon prof
Sur cette base de 30%, quel est le pourcentage selon les tranches d âge de la population?.
Et quand on voit le niveau de la dernière génération, ça fait grave pitié pour les millennials 😀