Vautours fauves : la LPO poursuit sa comédie de la palabre

Voila plus de 10 ans que les éleveurs pyrénéens disent que les vautours ont changé de comportement. Voilà prés de 10 ans que l’Espagne reconnaît que les vautours attaquent les bêtes vivantes. Voilà prés de 5 ans que les pouvoirs publics français reconnaissent les faits. Mais la LPO reste sur sa ligne depuis les années 1970 où les frères Terrasse, malgré la littérature existante, nient les faits. Les vautours n’attaquent pas les bêtes vivantes. C’est le dogme institué et il ne fait pas bon en sortir tout comme il est incorrect de dire que des vautours peuvent s’attaquer à des cadavres humains.

Mais voilà que le masque tombe et que cette association militante aux compétences manifestement surfaites qui a la prétention de détenir toute la vérité se fait bousculer, cette fois-ci, par les pouvoirs publics.

Le 8 juillet, une génisse est attaquée en Savoie par une cinquantaine de volatile à Saint-Julien-Montdenis

Le 10 juillet, le Dauphiné Libéré annonce qu’à Plan-de-Baix dans la Drôme, 150 vautours attaquent et dévorent une vache. Situation classique dans les Pyrénées et notamment au Pays Basque et en Béarn. Mais les éleveurs doivent se taire et admettre le dogme établi par la LPO : C’est faux ! Les vautours ne s’attaquent pas au vivant.

Le 11 juillet, les conclusions des services de l’État, après l’attaque d’une vache à Plan-de-Baix, dans le Sud Vercors, sont formelles ; Les vautours ont bien attaqué une vache vivante. Différents cas d’attaque de petits animaux vivants comme des chiens ont déja été constatés.
Sans vouloir créer de panique, il est raisonnable de se poser la question de possible attaques sur l’homme (enfants, blessés…) AUCUN cas a ce jour n’a été répertorié, mais il conviendrait de se poser la question et d’étudier cette possibilité. Le principe de précaution s’applique-t-il ?

Dans la Drôme, notamment dans le Vercors, les attaques sur le bétail vivant n’est pas nouveau. Des observations précises d’éleveurs ont été faites. Les témoignages sont clairs. Mais le « grand gourou » du PNR ou /et de la LPO surveille. On ne dit rien. Néanmoins, le 12 juillet, c’est la FDSEA de l’Isère qui interpelle le préfet. Signe que des faits similaires peu connus des médias se produissent également dans ce département.

Et de nouveau en Savoie, le 13 juillet à Saint-Julien-Montdenis, une nouvelle génisse tuée par une attaque de vautours….

Et, pendant ce temps….

Faute de pouvoir nier les faits qui, en définitive, ne sont que les reproduction pyrénéenne, la LPO appelle à la concertation Méthode traditionnelle pour noyer le poisson et ne jamais rien décider. Il en est ainsi depuis prés de 20 ans dans les Pyrénées… comme pour le loup dans les Alpes. Il est urgent de ne rien faire…. Jusqu’à quand ?

Peut-être faudra-t-il imposer à la LPO de cesser ses programmes d’introduction à partir de vautours d’élevage ? Peut-être faut-il redéfinir ce qu’est la nature, le naturel ? Curieuse ONG qui, d’un côté prône le tout sauvage notamment pour le loup et l’ours et, de l’autre, fait ou fait faire de l’élevage pour relâcher dans la nature sans se soucier des conséquences.

Pour la Fédération des Acteur Ruraux (FAR), « le mode de nourrissage avec des animaux issus de l’élevage ne peut que les inciter a chercher leur nourriture a proximité des troupeaux d’animaux domestiques au lieu de chercher des cadavres d’animaux sauvages dispersés dans la nature ». Voilà qui devrait ouvrir une réflexion pour une décision rapide et non une concertation qui ne servira à rien.

Louis Dollo

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