La Chine prévoit d’interdire les véhicules de tourisme polluants au camp de base du mont Everest côté Tibet à partir de l’année prochaine. Une décision prise dans le cadre de la lutte pour réduire la pollution dans cette région, dont l’écosystème est particulièrement fragile.
Les véhicules touristiques jugés polluants seront interdits et devraient céder la place à des buggies électriques. De quoi augmenter les revenus des locaux explique aussi le China-Tibet Online.
Les habitants de la région, qui vivent sous le seuil de pauvreté, seront employés comme guides touristiques et chauffeurs de ces nouveaux véhicules électriques pour que les touristes se rendent au camp de base.
2,26 tonnes de déchets humains, 5,24 tonnes de déchets ménagers
« Cela contribuera à réduire la pollution dans la région et à augmenter les revenus des habitants » explique M. Wangqiong, chef adjoint du comté tibétain de Tingri, selon le Global Times. « Cette zone a un environnement fragile et ses conditions naturelles limitent les capacités de traitement des déchets et des eaux usées ».
Il indique aussi qu’une entreprise de nettoyage a été engagée pour entretenir la zone et que chaque visiteur recevra des sacs poubelles lors de son voyage.
Plus de 100.000 personnes, dont 40.000 alpinistes et randonneurs, ont visité le camp de base de l’Everest et ses environs en 2017, explique le site Xinhua.
Quelque 2,26 tonnes de déchets humains (oui, oui, c’est bien ce que vous imaginez), une tonne de déchets des expéditions et 5,24 tonnes de déchets ménagers ont été enlevés de l’Evrest depuis avril dernier. Et 8 autres tonnes de déchets ont été enlevées entre 5.200 et 6.500 mètres.
Les voiturettes électriques sont utilisées dans des endroits touristiques à travers la Chine pour réduire les émissions de carbone, explique le Global Times. Reste que les batteries électriques doivent être soigneusement installés et transportées afin de ne pas provoquer d’autres dégâts environnementaux.