Arctic sort le 6 février prochain au cinéma. L’intrigue ? En Arctique, la température peut descendre jusqu’à moins – 70°C. Dans ce désert hostile, glacial et loin de tout, un homme lutte pour sa survie. Autour de lui, l’immensité blanche, et une carcasse d’avion dans laquelle il s’est réfugié, signe d’un accident déjà lointain.
Avec le temps, l’homme a appris à combattre le froid et les tempêtes, à se méfier des ours polaires, à chasser pour se nourrir… Un évènement inattendu va l’obliger à partir pour une longue et périlleuse expédition pour sa survie. Mais sur ces terres gelées, aucune erreur n’est permise…
Le film lui n’a pas été tournée en Arctique, mais bel et bien en Islande. L’hiver. Avec des vents violents. Et de nombreuses restrictions.
« Notre tournage a été épuisant, à la fois physiquement et mentalement » dit le réalisateur et scénariste Joe Penna. « On a eu affaire à des vents de 30 à 40 nœuds. Une pluie glaciale. Des tempêtes de neige. Des routes fermées. Des camions de matériel coincés dans la neige. Des portes de voitures arrachées par le vent. Tout au long du tournage, les conditions météorologiques changeaient toutes les heures , anéantissant la continuité de nos prises. Malgré ces conditions extrêmes, l’équipe a fait preuve de courage ».
« Arctic représentait un vrai défi »
« Arctic représentait un vrai défi » explique Tómas Örn Tómasson, le directeur de la photographie.
« On avait prévu un tournage de 20 jours dans les montagnes d’Islande, en plein hiver. Cela signifiait que nous devions tourner avec le temps que dieu voulait bien nous donner, ce qui était dur pour les deux acteurs et pour l’équipe, et garder la continuité était un cauchemar. Mais d’une manière ou d’une autre, nous avons réussi à tout faire fonctionner. Un autre défi pour ce film était de donner l’impression que le personnage était seul, avec de la neige vierge partout où l’on regarde. C’était difficile de gérer les décors pour qu’ils ne ressemblent pas à un chantier sur lequel trente personnes allaient et venaient ! J’ai tourné Arctic sur ArriMini avec les nouvelles lentilles anamorphiques Cookes. Cette combinaison a bien fonctionné pour les paysages vastes de l’Islande ».
« Un plan précis me revient en tête : Overgård (ndlr. le personnage) est à un kilomètre de son camp, traversant un lac gelé pour le rejoindre. Les motoneiges n’étant pas autorisées sur le lac à ce moment-là, il fallait donc une demi-heure de marche à travers la neige pour atteindre le lieu de tournage. N’importe quel assistant portant un anorak rouge aurait suffi pour la prise… Mais Mads (ndlr. l’acteur principal) restait ferme dans sa volonté d’être dans chaque plan du film . On lui a donné un talkie-walkie et il est parti. Ce plan est de loin mon préféré du film » dit encore Joe Penna.