Nouvel accident mortel de base jump dans les alpes italiennes. Robert Haggart a perdu la vie après avoir sauté en parachute de la montagne de Busazza, située dans les Dolomites. L’accident s’est produit le dimanche 24 juin 2018.
C’est durant sa chute qu’il a violemment heurté une excroissance de la falaise à moins de 200 mètres de hauteur. Le sportif britannique de 47 ans était en vacances avec un groupe d’une vingtaine de personnes au Monti Pallidi, un hôtel situé dans le Canazei.
Les forces de l’ordre pensent que le sportif « n’a pas bien chronométré son décollage et qu’il était trop près du flanc de la montagne » mentionne le Mirror.
Accidents en cascade
L’alerte a été donnée par des randonneurs qui ont aperçu la victime en difficulté peu après son saut. Arrivé sur les lieux, les secouristes du Bellunese Alpine Rescue ont du faire face à de nombreux obstacles avant d’atteindre le base jumper. C’est semble t-il le mauvais temps qui a ralenti la progression des secours, parvenus sur place en hélicoptère. Quand ils sont arrivés sur site, Robert Haggart avait perdu la vie.
La récupération du corps de Robert Haggart elle même n’a semble t-il pas été facile. Il a fallu faire descendre la dépouille par harnais a près de 50 mètres.
En début de semaine, un base-jumper français de 35 ans s’est tué dans les gorges du Verdon en sautant du belvédère de la Carelle sur la commune de La Palud-sur-Verdon (Alpes-de-Haute-Provence). Le corps de la victime, un Français, a été retrouvé vers 21h30 au pied de la paroi haute de 300 mètres. « Un problème de voile » serait à l’origine du drame.
Deux autres accidents mortels de pratiquants de Base Jump ont eu lieu ce mois-ci. Le 21 juin, en Haute-Savoie, un base-jumper américain de 38 ans a fait une chute mortelle, sur la commune du Petit-Bornand les Glières. Le 10 juin, un autre adepte de base-jump d’une vingtaine d’années s’était tué dans la Drôme, la voile de son parachute ne s’étant pas ouverte au moment du saut depuis un sommet.
Le base jump est un sport extrême très en vogue depuis les années 1990, mais c’est aussi une activité très risquée. Le base-jump consiste à sauter dans le vide en parachute d’une structure ou d’un point fixe, qu’il s’agisse d’un bâtiment, d’une antenne, de la travée d’un pont ou d’une falaise.
En 2014, la liste des morts classés par nationalité situait la France en deuxième position au niveau mondial, derrière les Etats-Unis.