Boire son pipi est-il le nec plus ultra du survivalisme ?

C’est une tendance qui s’affirme dans le monde de l’outdoor. Les stages de survie prennent de plus en plus d’importance.

Survie dans la nature, en milieu urbain, bushcraft (l’art de vivre dans les bois), autonomie sur plusieurs jours, les stages de ce type se sont multipliés en France ces dernières années. Nul doute que l’influence des émissions de télévision d’aventure extrême, comme Koh Lanta sur TF1 et The Island sur M6, a beaucoup joué dans l’intérêt du grand public pour ces sujets.

« Je vous conseille de commencer à boire votre urine avant d’être totalement déshydraté » mentionne la formatrice Eléonore Corroy dans un reportage fort intéressant publié dans Libération récemment.

« Quand cela m’est arrivé, je n’avais plus d’eau et j’ai trop attendu. J’étais tellement assoiffée que j’avais les reins abîmés. J’ai uriné du sang et j’ai dû boire ce liquide toxique ». A votre santé.

Récit sur les 24 heures de stage pour sauver sa peau

Et de détailler : « L’urine ne reste stérile que pendant quinze minutes. Le mieux est donc d’anticiper en plaçant par exemple des sacs plastiques sur des feuilles d’arbres pour récupérer l’eau de la rosée et de l’évaporation ».

A savoir, il est possible de boire sa transpiration sur ses vêtements car elle est forte en minéraux. Mieux si possible : suivre les animaux qui savent repérer les points d’eau.

Suit un récit qui conte sur les 24 heures de stage les techniques pour sauver sa peau dans les situations extrêmes. Et cela va de savoir bien préparer son sac à dos, de trouver un coin où installer le bivouac, ou encore la fameuse épreuve du démarrage de feu sans briquet.

On y apprend aussi qu’un nœud de demi-cabestan avec demi-clé de pêcheur double et une jambe de chien ou encore nœud d’arrêt gansé sont toujours fort utile dans un monde toujours plus porté sur les nouvelles technologies.

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