La MSA (Mutualité Sociale Agricole) de l’Ardèche, Drôme et Loire a déjà mis en place un numéro d’appel pour que les éleveurs et leurs familles traumatisés par les attaques de loup puissent obtenir une aide. Une vidéo, traduite dans plusieurs langues car utilisée dans toute l’Europe, a également été réalisée. L’objectif : que l’éleveur et sa famille ne restent pas isolés.
Le constat unanime aujourd’hui est que les conséquences des prédations de loups ne sont pas uniquement économiques. La FDSEA et la Chambre d’Agriculture de l’Isère viennent de mettre également en place une cellule de soutien psychologique pour éleveurs et bergers.
Les prédations de loups offrent le plus souvent des scènes de carnage d’une rare violence que doivent supporter non seulement le berger mais aussi femmes et enfants qui l’accompagnent. Des enfants de bergers qui ont élevé leur agneau au biberon voient parfois leur animal de compagnie massacré. Le choc est terrible pour eux.
Pour les bergers, cette situation est le plus souvent vécue comme « un viol d’intégrité ». Le choc est redoutable. La violence est insupportable. « Ces situations sont extrêmement stressantes et choquantes » confie Valérie Séchier de la FDSEA au Dauphiné Libéré. L’éleveur veut défendre son troupeau, ne dort plus, patrouille jour et nuit et atteint un niveau de fatigue et de dépression qui se répercute sur toute la famille. C’est souvent des causes de divorce, le départ de la femme et des enfants et toutes les conséquences…
De cela, les écologistes n’en parlent jamais. Normal puisque leur objectif idéologique est de faire partir les bergers des territoires afin de leur rendre son caractère sauvage avec un « retour 2000 ans en arrière » comme l’a écrit Férus en 2008 au sujet des Pyrénées.
Cette situation durera-t-elle longtemps ? Peu probable. Nous pouvons déjà observer ce qui ne s’était encore jamais fait, l’organisation d’une manifestation à Langogne en Lozère le 23 août.