Ces stations tentées d’interdire le ski hors-pistes

La caisse des forfaits met tout de suite dans l’ambiance. Le prix du secours sur piste est affiché en lettres rouges. Il vous en coûtera 380 € si vous n’êtes pas assuré. Bienvenue à Risoul, “la plus intime des grandes stations”. Ici on applique une gestion tout américaine. Même les files au remonte-pente sont optimisées comme dans les Rocheuses, l’exploitant dispose de son propre hélico et, cas unique en France, le hors-pistes de proximité fait l’objet d’une réglementation comme au Colorado.

Des zones bleues sont interdites d’accès, d’autres de couleur jaune sont dédiées aux freeriders, accessibles par des portes où le skieur canalisé sera informé des risques encourus. “Aucun gendarme ne va faire la chasse au contrevenant, rassure Gilles Favier, le chef des pistes, nous voyant pris d’une crise d’angoisse sécuritaire. Pour nous, il s’agit avant tout de se couvrir juridiquement si un skieur déclenche une coulée qui pourrait atteindre une de nos pistes”. Et d’expliquer que ces zones interdites concernent des secteurs particuliers où le déclenchement artificiel ne peut sécuriser les pentes qu’à 99 %. Reste ce 1 % d’incertitude que le passage d’un skieur suffirait à déstabiliser.

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