Chroniques du K2 : Un seul bagage vous manque…

Guide de haute montagne et cinéaste, François Damilano s’est envolé au Pakistan pour une nouvelle expédition himalayenne. Pour Libération, il distille quelques cartes postales d’altitude depuis le K2, second sommet de la Terre (8611 m). Troisième chronique.

«Un grand sommet himalayen, c’est comme un gros cheesecake. Impossible de l’engloutir tout entier d’une seule bouchée. Il faut savoir le découper en part et le manger petit à petit!» aime à répéter le guide Kari Kobler dans ses briefings de début d’expédition.

Aéroport d’Islamabad, 12 juin, 3h30.

À peine franchit le seuil du hall, la chaleur plaque au sol. «Seulement 38 degrés», ironise gentiment Ali qui nous accueille d’une boite de Pepsi local en signe de bienvenue.

Les descentes d’avion – passage d’un monde à un autre – prennent souvent des allures de rappels brutaux à la réalité. Fatigue des heures de vol, décalage horaire, nuit blanche, chaleur… et cherry on the cake, angoisse de l’acheminement des bagages. Le cocktail parfait pour une petite chronique désenchantée.

Le voyage a démarré et ne se paie pas de mots. Se répéter comme un mantra que partir n’est pas s’offrir des vacances. Partir en expé encore moins.

Faire avec. Tout ce qui se passe. Quoiqu’il se passe.

Lire la Chronique sur Libération

Laisser un commentaire

14 + 10 =