A l’antécime du Volcan
Bientôt, j’aperçois mon Niko redescendre. Je fixe son bras et je vois le bracelet jaune fixé à son poignet. Je suis heureux comme un gosse. Il a réussi à pointer au sommet. Son premier 4000 m ! Et il est venu en Afrique le Lémurien, pour atteindre de telles altitudes ! J’aurai été tellement déçu s’il n’avait pas atteint ce sommet par ma faute. Niko m’a si longtemps attendu. Nous échangeons rapidement. Niko m’apprend que l’accès au sommet est fermé. Nous continuons d’avancer vers le troisième refuge à 3800 m, que nous atteignons assez rapidement. Là, les officiels nous disent que la course est terminée. Qu’il faut faire demi-tour. Je suis abasourdi. C’est une immense déception. Je suis à 300 m du sommet du Mont Cameroun et je dois redescendre. Je discute alors avec le patriarche de la course (il est présent depuis la première édition), pour lui dire que c’est mon rêve qui va partir en fumée. L’homme est courtois. Il m’explique que le règlement, c’est le règlement.