Environnement aux JO de Sotchi 2014 : un pari « vert » raté

A moins d’un an des compétitions, l’approche responsable des problèmes environnementaux prônée par la Charte olympique, et plus encore la promesse de faire des JO de Sotchi les plus verts de l’histoire, a du plomb dans l’aile. La vallée de la rivière Mzymta, où se concentre une partie importante des travaux, cristallise les reproches des associations et des environnementalistes.


Vue du village olympique

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Un « livre noir » des violations législatives

Dubitative devant la restauration annoncée par Olympstroï, l’association WWF fustige en outre la mauvaise qualité des études d’impact sur l’environnement. Celle du combiné route-rail a été bouclée en quinze jours par moins de dix personnes. En novembre 2009, trois experts de l’Etat spécialisés dans la faune, la flore et les zones protégées chargés d’examiner le projet s’y étaient même opposés- sans résultat, rapporte-t-elle, après plus d’un an de construction sans permis. Ce n’est pas la seule liberté prise avec la loi. L’association locale Veille écologique du Caucase du Nord compile toutes les modifications et violations législatives dans un « livre noir » (3). Par exemple, la loi sur les zones protégées a été changée en 2006 afin de rendre possible les activités sportives de masse dans les parcs nationaux. Ce fut aussi le cas, en 2009, du code forestier, pour autoriser l’abattage d’espèces rares d’arbres et d’arbustes dans le cadre des constructions olympiques. A défaut d’une annulation des JO, l’association appelle au boycott, une action soutenue par le parti d’opposition Iabloko. …
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