ESCALADE ET OLYMPISME NE FONT QU’UN !

Du 2 au 4 août, le Comité International Olympique (CIO) s’est réuni à Rio de Janeiro, au Brésil, pour sa 129e session. Hier, le CIO a pris officiellement la décision d’inclure l’escalade au programme des Jeux Olympiques de 2020 à Tokyo.

Une voie longue et difficile

« Nous sommes ravis que l’escalade puisse participer aux Jeux de Tokyo », déclare Marco SCOLARIS, le président de l’IFSC. « Les Jeux ont été notre rêve depuis un certain temps maintenant et notre persévérance a enfin payé. Nous aimerions remercier le CIO d’avoir offert cette opportunité unique à notre sport. »

« C’est tout simplement une excellente nouvelle. On attendait cette reconnaissance et cette nouvelle opportunité depuis longtemps. Je me réjouis également que les Championnats du monde de Paris 2016 deviennent de facto le premier grand rendez-vous de l’escalade mondiale de la nouvelle ère olympique », réagit de son côté Pierre YOU, président de la FFME.

En décembre 2014, le CIO avait approuvé à l’unanimité l’Agenda Olympique 2020, et ce dans son intégralité. Dans son contenu, était proposé l’ajout de nouveaux évènements pour les JO 2020. Après que 8 évènements aient été short-listés, l’IFSC et la fédération japonaise d’escalade ont présenté leur proposition un an plus tard, en août 2015. En juin dernier, le comité exécutif du CIO avait approuvé cinq de ces huit évènements qu’il restait à soumettre pour validation définitive lors de la 129e session du CIO : baseball/softball, karaté, skateboard, escalade et surf.

Hier, le CIO a accepté l’ajout de cinq nouveaux évènements pour les Jeux Olympiques de 2020 à Tokyo. Après une forte attente et un investissement important, le rêve olympique de l’escalade est maintenant réalité.

Des valeurs partagées

L’escalade incarne les valeurs essentielles du Mouvement Olympique. C’est un sport passionnant, sain et accessible à tous, qui peut se pratiquer sur les cinq continents. La gente féminine comme les plus jeunes y sont très bien représentés, et les personnes en situation de handicap le pratiquent également. La popularité de ce sport ne cesse de croître, et de nombreux athlètes de haut niveau sont japonais, le pays hôte des JO 2020. Au coeur de l’escalade se trouve l’esprit olympique.

« C’est une très belle opportunité pour la FFME et pas uniquement pour le haut niveau. Nous allons nous investir pleinement pour accompagner nos athlètes vers Tokyo 2020, mais nous allons aussi mettre à profit cette nouvelle ère pour avancer encore plus vite vers les objectifs que la FFME s’est fixée », assure de son côté Pierre-Henri PAILLASSON, directeur technique national de la FFME.

L’aventure continue

Bien que le processus d’acceptation officielle soit maintenant terminé, il reste encore beaucoup à faire. De nombreuses actions doivent être menées pour se préparer aux Jeux Olympiques 2020 de Tokyo. L’IFSC va immédiatement se pencher sur tous les aspects techniques des compétitions olympiques d’escalade. Le processus de sélection va être élaboré et sera présenté le 11 mars 2017, lors de l’Assemblée générale de l’IFSC au Canada.

Le CIO a aussi annoncé hier les sites de compétition proposés pour les événements additionnels pour Tokyo 2020. Bien que l’executive board du CIO ne prendra pas de décision définitive avant décembre prochain, pour l’escalade, le site proposé est “Aomi,” Koto Ward, dans la zone “Odaiba Area” de la métropole de Tokyo. En attendant, l’IFSC va travailler étroitement avec le comité d’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques de 2020 et avec le CIO afin de finaliser le site de compétition et les détails sur les infrastructures. Ceci pour proposer le meilleur de l’escalade à Tokyo.

Réactions de la FFME :

Pierre YOU, président de la FFME : « Une anomalie vient d’être corrigée : un des mouvements les plus naturels du corps humain – grimper – a son prolongement sportif aux Jeux Olympiques ! C’est l’aboutissement de nombreuses années de travail de la fédération internationale et de ses membres. Nous nous en réjouissons à la FFME ! »

Pierre-Henri PAILLASSON, directeur technique national et directeur général de la FFME : « C’est une nouvelle étape pour l’escalade, qui était déjà dans une belle dynamique. C’est une très bonne nouvelle pour le haut-niveau et les équipes de France, mais aussi pour le développement de notre fédération et de nos pratiques. »

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