Guides de haute montagne : la fièvre des sommets de père en fils

A l’occasion des 70 ans du Syndicat des guides de montagne, 700 professionnels sont réunis jusqu’à ce soir dans les Alpes pour discuter de l’avenir de ce métier passion. Rencontre.

Ce matin-là,sur le rocher d’escalade des Gaillands (Haute-Savoie), Tristan ouvre la voie alors que le soleil joue à cache-cache avec le mont Blanc. Derrière lui, Jean-Sébastien. Mêmes yeux azur, même toison en bataille, même sourire. La montagne et les Knoertzer, c’est une histoire de famille depuis trois générations.

Dans les années 1950, le grand-père était l’un des pionniers du ski extrême, adepte des couloirs vertigineux où la moindre faute de carre se solde par une chute mortelle. Jean-Sébastien venait de souffler ses dix bougies quand son paternel l’a initié à sa première « pente raide ». Tristan avait le même âge lorsque son père et son aïeul l’ont emmené au sommet du mont Blanc du Tacul.

« C’était la première fois que je passais la barre des 4 000 m et j’étais cuit », se souvient l’alpiniste de 27 ans. Sur les traces de son père, Tristan a intégré la prestigieuse Compagnie des guides de Chamonix, dont le syndicat fête jusqu’à ce soir ses 70 ans autour de 700 professionnels du monde entier.

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