Hautes-Alpes : les refuges d’altitude rouvrent pour le printemps

Le printemps dégage les plus beaux itinéraires de randonnées, à pied ou en ski, notamment dans le Pays des Écrins. Après plusieurs rotations en hélicoptère, pour amener les vivres nécessaires, les refuges des Écrins et du Glacier Blanc ont rouvert vendredi dernier. Deux lieux magiques, pour accueillir les randonneurs à la recherche d’un lit pour la nuit, d’un repas chaud et d’une douche. Mais bien loin du confort d’un hôtel, ces refuges offrent un confort sommaire, mais suffisant, sous l’œil de leurs gardiens.

Le Parc National des Écrins compte une quarantaine de refuges. À Pelvoux, à 3.170 mètres d’altitude, culmine le Refuge des Écrins, accessible depuis le Pré de Madame Carle, après 4h30 de marche et 1.300 mètres de dénivelés. « Il est vraiment au-dessus du Glacier Blanc, avec une superbe vue sur le Dôme et la Barre. » Un lieu magique, en pleine nature, que Jef Fouchard a rouvert vendredi, balai pour l’intérieur et pelle pour l’extérieur. « En ce moment, le quotidien, c’est de déneiger, parce qu’il neige pas mal. Essayer de faire de l’eau, parce qu’évidemment à 3.100 m d’altitude, il n’y a pas d’eau courante, donc on fait fondre beaucoup de neige. Et ensuite, c’est beaucoup d’observations des clients qui montent. Et puis, des plats 24h/24. » Cuisiner, pour apporter réconfort aux sportifs. 120 personnes peuvent loger dans ce Refuge des Écrins.

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