«La montreuse d’ours de Manhattan» venait des Pyrénées

Vers 1850, dans les Pyrénées ariégeoises, les hommes ont décidé d’apprivoiser les ours et de les dresser. Puis, ils sont partis sur les routes de France et du monde gagner leur vie.

Jean-Jacques Rouch, ancien journaliste à La Dépêche du Midi, a signé, en 2003, un roman qui s’appelle « La montreuse d’ours de Manhattan » aux éditions Privat. Originaire de Saint-Girons, en Ariège, l’auteur connaît bien l’histoire de ces oursaillers. Dans ce livre, il invente le personnage de Lilli, une jeune paysanne qui décide de quitter Ercé avec un ourson caché dans un panier et son chien Calou pour aller gagner sa vie à New York. Un roman passionnant ! 281 pages, 20€.

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En 1894, pour échapper à la misère qui règne sur les hautes terres d’Ariège, Émilienne Pujol quitte son village d’Ercé, au coeur des Pyrénées. Depuis des siècles, les hommes de la vallée du Uarbet prennent le chemin du colportage qui parcourt les plaines de France et d’Europe. Emilienne a 18 ans et rêve de grands espaces. Avec pour seuls compagnons son ours Tâtai et son chien Calou, elle part en Amérique pour y devenir « oursaillère », montreuse d’ours, métier jusque-là réservé aux hommes. Son voyage la mènera de Bordeaux en Angleterre puis sur les quais de New York. Ici, les émigrants du monde entier viennent accoster dans l’espoir d’une vie meilleure. En suivant les lignes de chemin de fer et les premiers pipelines, Emifenne va se fondre dans ce pays jeune où tout semble possible…

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