La politique de protection du loup dans l’impasse

La multiplication des chiens patous, des clôtures de protection et des aides bergers n’en peuvent mais. Ni les tirs d’effarouchement et de défense délivrés par arrêtés préfectoraux (133 depuis le début de l’année), afin de le maintenir à distance des troupeaux. Ni même les tirs ‘de prélèvement’ (tirs létaux) autorisés chaque année par le gouvernement (11 en 2012). Revenu naturellement en France en 1992, le loup est dans nos alpages et entend bien y rester.


Rien que pour 2011, on lui attribue la mort de près de 5 000 moutons et plus de 4 500 depuis début 2012. Pour une population estimée à 250 loups adultes répartis dans douze départements, cela fait un beau tableau de chasse. Conséquence : alors que la sauvegarde de l’espèce, protégée par la convention de Berne (1979) et la directive européenne Habitats, faune et flore (1992), a longtemps prévalu, les voix s’élèvent, de plus en plus nombreuses, pour demander son exclusion des alpages. Voire des parcs nationaux.


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