La respirabilité ou comment ne pas baigner dans sa transpiration

Ce n’est pas la première fois que François Jourjon traite de l’imperméabilité ou du système des 3 couches : rien ne sert d’essayer de vous protéger de l’eau extérieure en randonnée (pluie, neige, flaques d’eau, herbes mouillées, etc.) si c’est pour vous faire mouiller de l’intérieur par votre transpiration.
Je me souviens d’une amie à qui j’avais conseillé d’acheter un surpantalon imperméable et respirant pour randonner en Tasmanie. Je n’avais sûrement pas assez insisté sur le terme « respirant ». Devant un grand choix de surpantalons imperméables qui avaient tous l’air similaires, elle avait acheté un des moins chers. « Pourquoi payer plus pour quelque chose qui a l’air semblable ? ».

Il était extrêmement imperméable, aucun problème avec cela. Mais dans les deux sens – et c’était bien là le problème ! L’eau venant de l’extérieur ne pénétrait pas à l’intérieur, mais la transpiration à l’intérieur n’était pas évacuée vers l’extérieur. C’était « l’effet sauna », il n’était absolument pas respirant.

Le résultat était que son pantalon de randonnée en dessous était trempé, alors que le mien était presque sec étant donné que j’utilisais un surpantalon imperméable et respirant. Pour les randonnées suivantes, elle a investi dans ce type de surpantalon et a fortement apprécié la différence. C’est dommage, car son premier achat a été inutile.

J’ai fait la même erreur la première fois que j’ai acheté un poncho étanche. C’est sûr qu’il ne m’avait pas coûté cher, mais il ne m’a pas permis de rester sec…

Ne tombez pas dans ce piège et choisissez correctement votre matériel de randonnée imperméable (vêtements, tentes à simple paroi, chaussures, etc.) pour éviter de dépenser de l’argent pour rien ! Je vous aide à faire cela dans cet article, qui est complémentaire de mon article sur l’imperméabilité.

Qu’est ce que la respirabilité?

Laisser un commentaire

3 × cinq =