L’association ADET-Pays de l’ours qui milite en faveur des ours dans les Pyrénées n’est pas franchement majoritaire sur la chaîne de montagne. Bien au contraire. Accusée de toucher d’importantes subventions du Ministère de l’Ecologie (120 000 euros sur ces dernières années) pour ne rien faire, elle tente d’exister par des actions médiatiques sans beaucoup d’intérêt. Quant à Ferus, elle est pratiquement inexistante. Néanmoins, et en marge des pyrénéens, ces deux associations sont à l’origine du baptême des ours comme en témoigne cet historique établi par l’ADET.
« Baptême », un terme inapproprié
Un des responsables de l’ADDIP contacté vendredi après-midi par téléphone nous précise : « En même temps, je trouve que ce baptême des oursons révèle de façon extraordinaire la véritable dimension de cette écologie, qui est d’ordre religieux … » Et de nous rappeler une définition qu’il a trouvé sur Internet : « Le baptême est un rite ou un sacrement symbolisant la nouvelle vie du croyant chrétien qui suppose de plonger dans un liquide ». …
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L’ADDIP en rigole….
Une telle initiative amuse dans les rangs de la coordination pyrénéenne. Dans un communiqué du 17 janvier elle écrit : « On s’inquiétait, oui même nous, comment causer si les nouveaux Nounours n’étaient pas baptisés ? » Et elle note que : « En fin ça y est, ILS L’ONT FAIT !!! Mais vraiment tout seuls ». Vraiment seule…. Elle note que 20 000 réponses sur plus de 65 millions de français, cela ne représente pas grand-chose. C’est bien le signe que l’ours n’intéresse pas grand monde en notant que : « Finalement 0,0304 % » de français qui répondent, « ça rassure sur l’état du pays »….
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