Russell Brice s’attaque aux compagnies népalaises qui réduisent les marges de sécurité pour offrir les meilleurs prix pour l’ascension de l’Everest.
La saison prémousson de l’Everest 2016 vient de se terminer et ce sont 6 décès qui sont finalement à déplorer pour plusieurs centaines de prétendants et/ou summiters du toit du monde;
2016 sera pourtant une des années les moins mortifères à l’Everest. En effet selon Alan Arnette (blog ), le ratio de mort par rapport au nombre de summiteres est de 0,8%, loin derrière les 1,85% en moyenne enregistrés entre 2000 et 2013, et bien en dessous des 5,6% des années 90
Le Low Cost coute cher
Ce qui a déclenché la polémique n’est donc pas le nombre de morts sinon la sensation que beaucoup d’entre elles auraient pu être évitées. La majeure partie des critique s’est focalisée sur l’agence en charge de l’ascension de l’australienne Marya Strydom et du hollandais Eric Arnold, du fait de la taille du groupe et du manque d’oxigène.
Parmi les plus virulents, l’américain Russel Brice, en charge de l’agence Himalayan Experiences.
Sur le blog de Stefan Nestler, ce dernier écrit ‘Une fois de plus, les operateurs les moins chers du Népal, qui en réalité offre bien peu de sécurité et continuent d’accepter des alpinistes pas assez experimentés en se focalisant sur le sommet son les responsables de la grande majorité des décès. Tous les clients qui passent par ces agences low cost doivent comprendre qu’il y a des raisons pour lequelles ces agences sont si peu cher et qu’il y a très peu de soutient’