Le Japon, connu pour sa riche histoire et sa culture fascinante, est devenu l’une des destinations les plus populaires au monde. De Tokyo à Nara, en passant par Osaka et les magnifiques paysages du mont Fuji, le pays du Soleil Levant attire chaque année des millions de touristes venus du monde entier. Mais ce succès retentissant a un prix : le surtourisme. Les habitants, submergés par l’afflux incessant de visiteurs, peinent à supporter cette invasion de masse. Face à ce phénomène, les autorités japonaises ont décidé de prendre des mesures radicales pour réguler le tourisme et préserver la qualité de vie locale.
Kyoto fait le choix de taxer davantage les visiteurs
Dans cette lutte contre le surtourisme, la ville de Kyoto, ancienne capitale impériale, a choisi une voie audacieuse. Connue pour ses temples bouddhistes, ses maisons de thé traditionnelles et ses magnifiques jardins zen, Kyoto est un véritable trésor du patrimoine japonais. Cependant, cette renommée attire chaque année une foule de visiteurs, à tel point que la ville peine à maintenir l’équilibre entre les habitants et les touristes. Pour contrer cette saturation, les autorités locales ont opté pour une augmentation de la taxe de séjour.
Le but est de favoriser un tourisme plus durable, qui profite à la fois aux citoyens, aux touristes, et aux entreprises locales, tout en préservant la beauté et l’authenticité de la ville. « Nous avons l’intention d’augmenter la taxe de séjour afin de parvenir à un tourisme durable apportant un niveau élevé de satisfaction à tous », ont déclaré les autorités municipales dans un communiqué officiel.
Des taxes de séjour plus élevées pour réguler l’afflux
Concrètement, la nouvelle taxe touchera les touristes en fonction du prix de leur hébergement. Ceux qui louent une chambre entre 20 000 et 50 000 yens (soit environ 124 à 310 euros) verront leur taxe doublée, passant ainsi à 1 000 yens (6,20 euros) par personne et par nuit. Les chambres de luxe, avec un prix allant de 50 000 à 100 000 yens (310 à 620 euros), verront leur taxe grimper à 4 000 yens (24 euros). Mais c’est pour les hébergements haut de gamme, au-delà de 620 euros la nuit, que la mesure frappe le plus fort : la taxe sera multipliée par dix, atteignant 62 euros par personne et par nuit.
Cette mesure entrera en vigueur en mars 2026, avec l’ambition de réguler l’afflux de touristes et de limiter les comportements irrespectueux de certains, comme ceux observés envers les geishas de la ville, qui souffrent parfois d’attitudes inappropriées de la part de visiteurs.
Le Japon, avec cette mesure radicale, marque un tournant dans sa gestion du surtourisme, cherchant ainsi à garantir que les générations futures puissent également profiter de son patrimoine exceptionnel, tout en préservant la qualité de vie des habitants.
C’est une bonne idée pour faire fuir les gens irrespectueux que l’on voit souvent dans les reportages courir après les geishas pour les prendre en photos sans leurs consentement (se qui est inacceptable) et ceux qui harcèlent les gens dans le métro. Ces personnes qui ne respecte rien devraient être sévèrement punis car à cause d’eux les Japonais perdent confiance dans les touristes étrangers qu’ils mettent tous dans le même panier.
Le Japon, qui est un exemple en terme de respect de l’autre et de souci de la communauté, a raison de sanctionner la goujaterie de certains visiteurs mais, est-ce par l’augmentation de la taxe de séjour qu’on trouvera une solution ? Les riches se comportent ils mieux que les moins aisés ? Rien n’est moins sûr ! L’éducation est le moteur de la conduite et le tri semble difficile à faire ! Le Japon devrait informer les visiteurs entrant dans le pays ( via les réseaux où une brochure) de leurs droits et de leurs devoirs, et des sanctions qu’ils encourent en cas de non-respect de ces consignes !