Sans que le phénomène soit encore bien expliqué, la France est en passe d’être envahie par les moustiques. Et nombre de fabricants profitent bien évidemment de cette situation pour vanter les mérites de leurs lotions anti-moustiques.
Il s’avère qu’au delà des éventuels risques de toxicité, certains produits contiennent du DEET. Et que le DEET ne s’attaque pas qu’au moustique. Il s’attaque aussi au Gore-Tex !
Les avertissements écrit en police minuscule sur l’étiquette de certains antimoustiques contenant du DEET (N,N-diéthyl-3-méthylbenzamide) sont très clairs : « Peut endommager le fini des meubles, le plastique, les surfaces peintes, les tissus synthétiques ou le cuir… ». Mais qu’en est-il des imper-respirants comme le Gore-Tex s’interroge Espace.ca ?
Le DEET, agissant comme plastifiant, modifie la structure sur tout polymère des matières plastiques. Ainsi, hormis les fibres naturelles comme la laine ou le coton, toute fibre synthétique se verra altérée par une exposition au DEET. Ceci est particulièrement vrai pour les membranes très minces et imper-respirantes du Gore-Tex.
Limiter l’exposition
Le DEET altère les membranes en scellant les microscopiques pores qui les rendent « respirantes ». Conséquence : elles perdent beaucoup en efficacité. Problème, même si des alternatives existent, les produits dotés de DEET sont hyper efficaces.
Le fabricant de la membrane précise que l’effet destructeur de ce produit n’est cependant pas instantané. Il faut 24h00 d’exposition avant que la membrane soit affectée. Reste que même une très petite quantité de produit peut faire des ravages en cas de contact prolongé.
Un conseil donc : après avoir mis de l’antimoustique, et avant de mettre une veste ou un pantalon Gore-Tex, bien vérifier que la couche intermédiaire ne contient pas de produit.
Si le DEET est capable d’endommager le gore tex, qu’en est il des conséquences sur nos organismes ..?