Ils sont à la retraite, certains étaient là à la création du PGHM, d’autres sont arrivés quelque temps après et parfois après y avoir été gendarme auxiliaire. Beaucoup de ces anciens gendarmes secouristes d’élite sont restés dans les Pyrénées. Soit qu’ils y sont nés, soit qu’ils ont adopté la région.
A l’occasion du cinquantenaire, nous avons rencontré quelques uns d’entre eux pour évoquer les bons et les mauvais moments de leur passage au peloton. Pour tous, beaucoup d’émotion à évoquer le passé qu’il soit bon ou mauvais. « Les mauvais, on n’en parle pas. Tu les connais » me dit un de ces anciens, la larme à l’œil. Eh oui, l’un et l’autre nous l’avions connu et apprécié et c ‘est dur de parler de ceux qui sont disparus. Pour cet autre gendarme « je l’ai eu 30 mn avant à la radio, tout allait bien ». On connaît la suite. Il a fallu aller le chercher au Balaïtous. Avec Michel, nous n’évoquerons pas les disparus. « On n’en parle pas ». Puis il réfléchit. « Tu sais les mauvais moments c’est quand on a l’impression qu’on aurait pu mieux faire… ». Mais on ne peut pas toujours mieux faire, arriver plus vite, plus tôt. Mais, néanmoins, « le mauvais moment c’est le sentiment d’inachevé ».
Photo : le groupe des anciens du PGHM de Pierrefite à la cérémonie du cinquantenaire (L. Dollo)