Les CRS du secours en montagne des Hautes-Pyrénées sur le site du crash de l’A320

Les recherches, la récupération des corps, des effets personnels et des restes de l’avion ont nécessité beaucoup de personnels dans un milieu difficile de montagne. La protection de ces personnes était également indispensable. La sécurité des enquêteurs par des spécialistes de la montagne était nécessaire. A ces fins, PGHM et CRS du secours en montagne ont été mobilisés. Pour les Pyrénées, la section montagne de la CRS 29 de Lannemezan a participé à cette mission difficile et délicate. Les membres du groupe racontent….

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«C’était la mission assignée aux 7 secouristes sauveteurs de la CRS Pyrénées de Lannemezan dépêchés sur les lieux du crash les mercredi 1er et jeudi 2 avril, ainsi qu’à leurs 7 collègues de la CRS Alpes. L’autre facette de la mission était de porter une assistance technique aux enquêteurs, afin de leur permettre de se déplacer en toute sécurité sur la zone de crash.

«Nous les avons assurés, comme des alpinistes, au moyen de cordes, indique le major CRS Pascal Sancho, adjoint au commandant de la CRS Pyrénées. Nous-mêmes, usions des techniques que l’on utilise habituellement sur neige ou glacier – crampons et piolets – afin de nous déplacer sur cette zone, très pentue, escarpée et friable, surtout dans sa partie haute.»
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‘À l’issue de notre mission, lorsque nous sommes rentrés chez nous, tous autant que nous sommes, avons été frappés d’une grosse fatigue, d’une lassitude qui a duré 3 ou 4 jours. Le contrecoup de ce que nous avons vécu et des images que nous avons emmagasinées. Il va nous falloir du temps pour nettoyer tout ça. Une psychologue est mise à notre disposition par le ministère de l’Intérieur. De ce tragique événement, nous retirons tout de même une satisfaction»

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