Le Conseil d’Administration de l’Association Nationale des Maires des Stations de Montagne a souhaité aller au plus près des élus sur le terrain en délocalisant ses réunions. La réunion du mardi 26 juillet s’est ainsi tenue à Pralognan-la-Vanoise, sur invitation de la maire Armelle Rolland qui a fait son entrée au CA à l’occasion de cette rencontre. « L’ANMSM est une association de terrain et les réunions dans les territoires sont un très bon moyen d’échanger entre élus sur les priorités des maires au quotidien mais aussi les actions de l’association. Nous voulons renouveler cet exercice dans les mois à venir. » affirme Charles Ange Ginésy, président de l’ANMSM.
Une occasion pour les maires de réaffirmer leurs attentes sur l’acte 2 de la loi Montagne. Depuis le mois de juin, sous l’impulsion de Joël Giraud, Député des Hautes-Alpes, les élus de l’ANMSM, par la voix du président Charles-Ange Ginésy, participent à l’élaboration du projet de loi.
Plusieurs articles de ce dernier, dans sa version du 7 juillet 2016, reprennent ainsi les propositions défendues par l’ANMSM telles que le droit de priorité à l’achat pour les copropriétaires contigus, ou l’activité partielle des régies.
D’autres thèmes mériteraient par ailleurs d’être intégrés ou complétés, notamment ce qui touche au numérique (en créant par exemple un fonds de financement très haut débit spécifique à la montagne) ou à la réhabilitation de l’immobilier de loisirs.
Les maires souhaitent également que certaines dispositions, jugées problématiques soient revues comme les Unités Touristiques Nouvelles et les Offices de tourisme.
Ainsi, la loi NOTRe sera modifiée afin de permettre aux stations de montagne classées ou en cours de classement de conserver leur office de tourisme (OT) ; exception introduite dans l’acte 2 de la loi montagne. L’ANMSM souhaite cependant inclure dans la dérogation les stations en phase de préparation de dossier pour le classement de l’OT en catégorie 1 et non pas seulement l’instruction du dossier de demande de classement en station de tourisme. « Il est, en effet, nécessaire d’obtenir d’abord le classement en commune touristique et un classement en catégorie 1 de l’OT pour ensuite demander le classement en station de tourisme. » rappelle Charles Ange Ginésy.