Lionel Daudet achève le Dodtour

Souvenez-vous, le 10 août 2011, le célèbre alpiniste français Lionel Daudet prenait le départ du Dodtour, un tour de France « exact » sans aucun moyen de transport motorisé, en suivant au plus près la frontière terrestre et le littoral.

Après plus d’un an d’expédition, il est arrivé le 15 novembre à Chamonix aux commandes d’un biplace.

Retour sur une aventure hors du commun, un défi à la Jules Verne ! 

 Lionel Daudet, alpiniste depuis plus de vingt ans, s’est lancé ce pari fou et ambitieux, « explorer et raconter ce qui fait la France  » à travers un parcours de 2970 km de frontières terrestres et 3427 km de côtes au départ du Mont Blanc.

 

Un projet en 3D

Le « Dodtour », c’est une redécouverte de la France, des rendez-vous avec la nature, les montagnes, les hommes. Un projet en 3D : transversal (dans les activités), horizontal (dans les découvertes sur les chemins de la frontière), vertical (dans les            nombreuses rencontres).

 

Et en 3 défis

C’est tout d’abord un défi géographique que s’est lancé Lionel : faire le tour de l’Hexagone en suivant au plus près le tracé exact de la frontière. Ce défi n’était pas une sinécure. En effet, la frontière passe en haute montagne, sur des crêtes presque jamais    fréquentées par les alpinistes et même dans des régions plus accessibles, elle traverse des zones broussailleuses dépourvues de tout sentier. Les conditions climatiques sont également venues pimenter l’expédition et contrarier le timing de nombreuses étapes. 

C’est ensuite un défi physique qu’a relevé l’alpiniste en parcourant 2 970 km de frontières terrestres et 3 427 km de côtes sans moyen motorisé en multipliant les activités sportives pour parvenir au bout de son périple : alpinisme, vélo, escalade, kayak de mer, voile, pirogue, randonnée pédestre… Un programme sportif riche et varié !

Enfin, c’est à une vraie aventure humaine qu’a participé ce sportif de haut niveau, grâce à toutes les rencontres fortuites et les interlocuteurs privilégiés qui ont donné du sens à cette expédition, tels Etienne Klein, physicien et amateur d’alpinisme, Claude  Vincent, professeur québécois d’histoire internationale…

 Focus sur un programme dense et mouvementé

Le Mont-Blanc le 10 août 2011 : point de départ symbolique

La traversée du Chablais pour rejoindre le lac Léman traversé ensuite en pirogue en suivant la ligne frontière au GPS pour atteindre les        environs de Genève.

Le Jura : un parcours composé de quelques rivières, mais surtout de « hors sentier » et de dénivelés.

Une arrivée dans le Nord-Est de la France par une descente sur le Rhin sur 200km : des rivières et de nombreux hors-sentiers pour suivre les bornes frontières.

Le littoral : passage par Dunkerque, les îles reliées par des ponts (Vendée, Charentes…) et l’île d’Ouessant gagnée à la voile.

Les Pyrénées : plus de  600 sommets, 500 km à vol d’oiseau, traversée du gouffre transfrontalier de la Pierre Saint Martin en spéléologie et suivi des limites de l’enclave de Llivia.

Le pourtour méditerranéen : traversée intégrale des calanques de  Marseille, kayak de mer, voile pour le tour de la Corse

Les Alpes : une gigantesque traversée des Alpes du Mercantour à la Vanoise en passant par l’Ubaye, le Queyras, parcours de crêtes, sommets, itinéraires oubliés: encore du bel alpinisme.

 Tout au long de cette aventure, Lionel Daudet était équipé  par les produits EIDER dotés de la membrane GORE-TEX®.

Imperméabilité durable, effet coupe-vent et respirabilité totale, telles sont les qualités des produits EIDER/GORE-TEX®, accompagnant les sportifs dans des conditions extrêmes.

Le site du Dod Tour

Crédit photo François Damilano

Laisser un commentaire

16 − cinq =