Loup : la colère monte dans les vallées, montagnes et campagnes

Personne n’y prête attention, chacun est encore à son travail à garder les bêtes ou à faire la fenaison et pourtant… La colère, qui pourrait bien être sans précédent est en train de monter lentement mais surement face aux prédations de plus en plus insoutenables que subissent, pas seulement les éleveurs, mais aussi des particuliers non indemnisés.



Et cette situation explosive ne concerne pas que els Alpes contre le loup ou les Pyrénées contre l’ours, ce sont aussi, les Vosges, le Jura, la Seine et Marne, les Ardennes, la Haute-Loire et tout le Massif Central, la Montagne Noire, etc…. A tel point qu’une première manifestation et une mobilisation générale aura lieu à Langogne en Lozère le 23 août et que l’association de Jean Lassalle, ‘Des Racines et des Hommes’ lance un avertissement face au danger.
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Quels autres moyens ?

Le loup c’est le quotidien dans ces montagnes On se souvient que le 6 novembre 2010, Philippe Lemoine, le berger de la montagne de Céuze dans les Hautes-Alpes, au-dessus des falaises d’escalade, s’était retrouvé, avec son troupeau, en présence de 7 loupsqu’il avait pu photographier. Cette année, il n’en a pas encore vu et il continue à entretenir l’estive que les grimpeurs découvrent en sortant des voies.

Françoise, en Savoie, n’en revient pas. « Un loup a attaqué à 300 mètres de moi. Les chiens à 200 m n’ont rien senti, il a profité du vent »…. « Cette fois c’est décidé je passe mon permis et je demande des tirs de défense. Je ne vais pas le laisser me manger les agneaux ».
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« ATTENTION : DANGER !! Le mythe de la douce France est terminé ».

C’est ainsi que débute le tract de cette association présidée par Jean Lassalle, le député qui marche à la rencontre des français. Il est le résultat d’un travail collectif avec des femmes et filles d’éleveurs des Alpes du Sud…. « Nous sommes les guerrières »disent-elles, et elles sont décidées (1). Ce tract est l’expression de ce qu’elles vivent et ressentent au quotidien. La peur, l’inquiétude, le stress, la fatigue et surtout le risque. Risque pour soit avec le loup qui n’est pas si craintif que ce que disent les livres et autres penseurs de la deep écology, risque pour les autres avec les chiens de protection et surtout avec les armes. La chasse est ouverte 24h/24, 7 jours sur 7 et partout, sans prévenir comme pour une battue y compris le long des GR. D’où ce tract assez violent mais parfaitement réaliste : « Nous sommes donc constamment armés pour protéger nos troupeaux » « Nos si chers pâturages sont devenus bien malgré nous le Far West ». Et cette obligation pour survivre, pour sauvegarder leur outil de travail, ils le supportent difficilement. Autant d’élément qui ne font qu’amplifier la colère.
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