Moins d’agriculteurs, c’est aussi moins de biodiversité

Un quart des exploitations agricoles a disparu depuis 2000, au bénéfice d’un agrandissement des exploitations restantes.
La déprise agricole a bénéficié pour l’essentiel aux zones urbanisées.
Les écologistes déplorent une tendance qui n’est pas favorable à la biodiversité.

Inexorablement, la baisse du nombre d’agriculteurs se poursuit en France à un rythme soutenu. Les statistiques du recensement agricole rendues publiques la semaine du 12 septembre le montrent encore une fois : un quart des exploitations agricoles a disparu depuis 2000.
 
« Ce n’est pas une bonne nouvelle pour l’environnement,  assure Amandine Lebreton, coordinatrice agriculture à la Fondation pour la nature et l’homme (anciennement Fondation Nicolas Hulot). Que ce soit du point de vue de la vie rurale ou même strictement d’un point de vue environnemental, nous n’avons aucune raison de nous réjouir de cette évolution. » 
Il est d’abord faux d’imaginer que la baisse du nombre d’exploitations entraîne le retour à l’état naturel de larges pans du territoire. L’augmentation de la taille des exploitations compense en effet quasi intégralement la réduction de leur nombre.

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