Un film documentaire (ci-dessous) de Wilfried Huismann, diffusé par la chaine ARD, qui montre une sombre facette du WWF que l’on ignore complètement.
Si ce documentaire n’est pas spécifique à la montagne il n’en est pas moins un témoignage de ce qui se met progressivement en place dans certaines aires protégées en France métropolitaines et les DOM, plus précisément en montagne.
Au début des années 1990, dans les Pyrénées, un projet de ‘déportations’ des populations de bergers du Béarn pour installer l’ours a échoué (Cf. Génération Démagogie de Marianne Bernard et témoignages de plusieurs anciens élus) D’autres méthodes sont employées pour asphyxier les populations locales (introductions officielles et officieuses de grands prédateurs, réglementations délirantes, etc…) avec pour objectif le « re-wilding » c’est-à-dire le ré-ensauvagement des territoires. Objectif qui n’est pas nouveau (1997).
De nombreuses fondations d’entreprises, y compris dans le milieu de la montagne et de l’escalade, se donnent bonne conscience ou bénéficient d’avantages fiscaux en faisant du « green washing » à bon compte sans même réfléchir qu’ils participent à tuer la poule aux œufs d’or.
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Le silence des pandas (ce que le WWF ne dit pas) from Deep Green Resistance France on Vimeo.
‘En 2012, le journaliste Wilfried Huismann a publié, en Allemagne, une enquête sur le WWF qui a eu un grand retentissement. Il nous donne maintenant une version anglaise enrichie. Il a rencontré des dirigeants du WWF, lorsqu’ils ont accepté de le recevoir et de répondre à leurs questions, et il a reçu de nombreux témoignages de membres (anciens ou actuels) de l’organisation, notamment sur le malaise que suscitent les liens étroits du WWF avec les grandes multinationales dont celles considérées les plus grandes pollueuses et les plus destructrices de l’environnement. Il ne met pas en cause la sincérité des salariés de l’ONGE, et il reconnaît que le travail de terrain peut être respectable[1]. Il constate simplement que les plus hautes instances du WWF négocient avec de grandes sociétés multinationales et les contestent de moins en moins, au point même de couvrir et favoriser l’expansion de pratiques inacceptables. Il analyse ainsi les rapports avec Coca Cola, les liens avec les défenseurs de l’apartheid, avec Monsanto et les grands producteurs d’huile de palme et de soja. Il confronte les intentions affichées par le WWF avec les réalités de terrain. Toutes les enquêtes de terrain menées par W. Huismann montrent que les entreprises liées au WWF ne respectent pas leurs engagements, pourtant bien limités. Malgré ces constats alarmants, le WWF assure qu’il contribue à l’amélioration des pratiques de ces grandes sociétés, en Afrique, au Mexique, au Brésil, en Argentine, en Inde et en Indonésie. L’enquête montre qu’elles poursuivent la déforestation, la destruction de sols, des ressources en eau. Elles sacrifient des communautés indigènes et paysannes et le WWF soutient cette politique, malgré ses engagements en faveur des droits des indigènes[2]. Loin de contribuer à la protection de la nature et des populations qui en vivent, selon W. Huismann, le WWF couvre les turpitudes et les pratiques scandaleuse des sociétés qui le financent. Pire, il permet ainsi à ces multinationales d’étendre leurs activités destructrices, comme en Indonésie, au Chili ou en Argentine.’