Dans un communiqué commun du 23 août, l’ADET-Pays de l’ours et FERUS nous font part de leur découverte de la naissance de deux oursons. Pour une fois, les organisations écologistes pro-ours n’auront pas été les premières informées et à diffuser l’information de la naissance de ces deux oursons en Catalogne Sud. Fait tout à fait nouveau qui impose la mise en évidence de quelques observations volontairement omises dans ce communiqué.
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Une interprétation très différente
L’ADET et FERUS ne font aucune allusion aux conflits avec les éleveurs et à l’acceptation sociale des importations d’ours. Manifestement, pour eux, les Pyrénées sont un désert humain dans lequel ils peuvent faire ce qu’ils veulent, notamment gérer et observer des ours comme dans un zoo.
Ils ne font aucune observation sur « Le retour sur investissement de l’ours » évoqué par le directeur du Service Biodiversité et Protection des Animaux de la Généralité de Catalogne, Jordi Ruiz. Acceptent-ils le principe selon lequel l’ours est un investissement financier ? Serait-ce une confirmation de certaines démarches auprès de financeurs espagnols comme évoqué à plusieurs reprises par Bruno Besche-Commenge et les associations de l’ADDIP ? Auquel cas, s’agissant d’argent public, il serait intéressant que ces organismes rendent des comptes publiquement.
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Un changement de vocabulaire
Ce qui est frappant chez ces associations c’est leur capacité d’adaptation à changer de vocabulaire en fonction des situations. Comme le fait remarquer, preuves matérielles à l’appui, David Chétrit dans son ouvrage « La réintroduction de l’ours – L’histoire d’une manipulation » nous sommes passés de la notion de « conservation » jusqu’en 1995 qui suppose l’existence d’un population à sauvegarder à une notion de « renforcement » de population induisant des introductions en 2005/2006 après être passé par une phase « expérimentale» d’introduction en 1996 financée par l’Union Européenne dans le cadre d’un programme de financement LIFE. Nous voici, aujourd’hui, revenu à une phase de « conservation » en voulant, manifestement, faire oublier que la population actuelle n’est pas une population d’origine mais une population importée pour laquelle il n’existe aucun motif de conservation puisqu’elle est chassable en Slovénie.
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