L’ADDIP veut dépasser la problématique binaire et stérile de « pro » et « anti» ours. Elle se base sur des arguments qui veulent répondre à cette question essentielle : que veut-on pour nos territoires ?
La préoccupation majeure est bien l’avenir des vallées et de leur population plus que celle d’un grand prédateur comme l’ours ou le loup dont nous savons qu’à travers le monde et l’Europe il n’est pas en danger d’extinction, bien au contraire, puisque, dans certains pays, l’un et l’autre sont chassables.
Pour les associations de la coordination, l’équation est simple :
« Homme + troupeaux + Pyrénées = + de biodiversité ! »
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Pour l’ADDIP le choix est simple :
« Ensauvagement du massif et populations d’ours réellement viables OU Beauté des paysages humanisés, production alimentaire durable et de qualité, cadre somptueux pour vos loisirs ».
Et l’association précise : « L’élevage extensif est la clé qui ouvre toutes ces portes, un patrimoine à conserver et continuer… ». C’est notamment précisé à travers le classement au patrimoine mondial de l’UNESCO du site de Gavarnie – Mont-Perdu. C’est aussi rappelé dans de nombreux DOCOB de Natura 2000 ou dans le projet de Charte du Parc National des Pyrénées. Il est curieux que chaque année, à la même époque, un ministère de l’écologie autiste demande une piqure de rappel.
Photo : Ruines d’un village de montagne dans la vallée de la Gaube dans les Hautes-Pyrénées, témoin d’une vie pastorale intense (L. Dollo)