Paulo Grobel : Au Népal, une réponse à VDM

Au Népal, une réponse à VDM…
Nous étions bien peu de touristes ce printemps au Népal et la récente décision des grands tour-opérateurs français de ne plus utiliser les vols intérieurs népalais me dérange encore plus, par l’image fausse et négative véhiculée sur le Népal. Mais, au final, si c’était les clients voyageurs qui avaient le pouvoir… en décidant de voyager autrement, en se passant des grands tour-opérateurs français !

Que va-t-il se passer au Népal pour la saison d’automne après la prise de décision de Voyageurs du Monde (VDM) et le suivisme des «petits» tour-opérateurs (TO). Il ne faut pas s’attendre à des miracles dans le ciel népalais et dans les petits aérodromes de l’ouest du pays. Les compagnies aériennes népalaises resteront blacklisté par l’UE.
L’étude de Gérard Guerrier (sur les risques du transport terrestre au Népal, ndlr), qui au mieux, avec des chiffres, éclairera la dangerosité de l’utilisation des routes népalaises, permettra-t-elle à Tirawa et aux autres de revenir sur leur décision ? Si c’était le cas, comment s’en sortira VDM sans se couvrir de ridicule ?
J’ose encore croire que le pouvoir appartient aux «clients» que nous sommes, qui peuvent choisir et donner du sens à leur acte d’achat. S’il est un peu stupide de ne pas aller au Népal à cause de VDM, il est possible d’imaginer une action beaucoup plus active et militante, simplement en contournant ces grands TO français et en s’adressant directement à leurs agences réceptives népalaises.

Comment ?
En ouvrant simplement leurs catalogues et en choisissant attentivement le séjour qui vous convient le mieux, éventuellement en le modifiant à votre guise. Puis, par un simple mail, en contactant l’agence népalaise qui a construit le voyage :

Adventure 6000 pour Terres d’Aventure avec Norbu S herpa.
http://www.adventure6000.com et info@adventure6000.com

Thamserku Trekking pour Allibert avec Tashi Sherpa.
http://www.thamserkutrekking.com et info@thamserkutrekking.com

Bien sûr, c’est encore mieux et plus facile à organiser si vous êtes un petit groupe, entre trois et cinq personnes. Vous ferez directement travailler les guides-accompagnateurs francophones népalais qui ont été formés par les agences et qui ont une compétence reconnue puisqu’ils encadraient les groupes français des TO. On peut aussi imaginer qu’avec cette demande directe, les agences népalaises proposeront à l’avenir des départs à dates fixes pour regrouper les clients individuels (certaines le font déjà !).
L’objectif est de valoriser les agences népalaises compétentes et bien rodées… Adventure 6000, Thamserku Trekking
ou Glacier Safari Trek (http://gstreksnepal.com/fr/ et glacier@mos.com.np ) pour le groupe VDM,
mais aussi Base Camp Trek
( http://www.basecamptrek.com et info@basecamptrek.com )
ou Yeti Adventure
( http://www.yetiadventure.com/fr/ et yeti@yetiadventure.com )…
Et d’autres encore, bien sûr.

Autre solution
Contactez en France les accompagnateurs français indépendants qui, contre vents et marées, proposent toujours des voyages au Népal. Ce sont des passionnés, parfois anciens accompagnateurs de voyagistes français, et qui ont bien besoin d’un peu de pub. Internet et les réseaux sociaux sont le moyen idéal pour faire bouger les lignes en valorisant d’autres valeurs dans le tourisme d’aventure.

En contournant les grands tour-opérateurs du groupe Voyageurs du Monde, il s’agit d’apporter une réponse à un abus de position dominante, de soutenir la reprise du tourisme au Népal et de valoriser les acteurs locaux.
Ce pays, qui vient de vivre deux séismes gravissimes, reste une belle terre de trek et de montagne. Il faut simplement y retourner !
Si vous partagez cette vision d’un monde plus juste (même imparfait et blacklisté), partagez simplement ce message et parler en autour de vous.
Salutations himalayennes

Paulo Grobel, de retour de l’Himlung et un prochain automne au Dolpo… et en avion blacklisté !

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