Ce vendredi s’achève la consultation des populations locales sur la délicate question de la réintroduction de l’ours dans les Pyrénées. LEXPRESS.fr a interrogé un pour et un contre.
Dans les Pyrénées, le sauvetage de l’ours n’a jamais été un sujet technique. C’est, depuis toujours, une question identitaire. La consultation des populations à propos de la réintroduction d’une femelle au printemps 2011, qui s’achève ce vendredi, l’aura encore démontré.
Le gouvernement, en se contentant désormais de remplacer les ours tués par l’homme, a mécontenté les défenseurs du plantigrade, qui jugent cette mesure insuffisante. Et en indiquant que l’enquête porterait sur les seules modalités de cette réintroduction et non pas sur son principe, il a déplu à ses adversaires.
Pour illustrer ces deux points de vue antagonistes, LEXPRESS.fr a interrogé deux acteurs de ce dossier:
Alain Reynes est partisan de longue date de la présence de l’animal dans le massif: ‘Il y va de l’intérêt bien compris de nos vallées: l’ours, avec son image porteuse, représente un potentiel touristique important, comme on le constate par exemple dans les Abruzzes, en Italie, ou en Espagne.’ (Cliquez ici pour lire la suite de l’interview)
Robert Casadebaig, maire de Laruns (Pyrénées-Atlantiques), l’une des communes qui compte le plus de bergers confrontés quotidiennement à la présence de l’ours ne le voit pas du même oeil: ‘Notre conviction est simple: la cohabitation de l’ours avec l’homme n’est plus possible.’ (Cliquez ici pour lire la suite de l’interview)