Profession: gendarme enquêteur en milieu souterrain

C’est un métier de gendarme étonnant, ‘enquêteur en milieu souterrain’. Les gendarmes spéléologues, peu connus du grand public, interviennent pour sauver des vies, enquêter et rechercher des personnes disparues, en France et à l’étranger.

Sur les 21 pelotons de gendarmerie de montagne et de haute-montagne, seuls deux groupes en France, pays où la spéléologie compte près de 7.500 amateurs répertoriés et plus de 400 clubs — en Isère et dans les Pyrénées-Atlantiques — disposent de cette qualification.

Dans les galeries d’une mine abandonnée sur les hauteurs du Béarn, les hommes du peloton de gendarmerie de haute-montagne (PGHM) d’Oloron Sainte-Marie (Pyrénées-Atlantiques) s’entraînent, dans l’attente du prochain sauvetage ou d’une enquête.

Equipés de baudriers, de casques et d’appareils pour mesurer l’oxygène, les gendarmes pénètrent dans la mine où l’un des leurs joue le mort. Scénario: un suicide. Il faut recueillir des éléments de preuve pour écarter l’homicide. Et dans un gouffre, cela suppose d’être à la fois spéléologue et de disposer de prérogatives de police judiciaire. ‘Le groupe de spéléologie se forme pour la circonstance’, explique le lieutenant Sébastien Grandclément, commandant le peloton.

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