Risque d’avalanche encore fort au col de l’Iseran

Oui c’est l’été. Mais en montagne le risque d’avalanche, après une première partie d’année meurtrière, reste fort.

Ainsi en Savoie, l’ouverture du col de l’Iseran, coté Maurienne est suspendue. Pour quelle raison ? Depuis mardi, plusieurs coulées de neige ont terminé leur chemin sur la route.


Le reportage de France Bleu sur la fermeture du col de l’Iseran.

Pour l’heure cette situation n »a pas eu de conséquence dramatique. Mais cela aurait pu advenir. Mardi en fin de journée, une avalanche a coincé trois personnes qui avaient franchi les barrières de sécurité. Les agents du département (73) ont dû intervenir avec des engins pour dégager la route et permettre au groupe de redescendre en vallée. Un nivologue est venu inspecter les lieux.

Et hier jeudi un couloir est toujours menaçant, au niveau de la maison cantonnière. Un point dur pour les personnes chargées de la sécurité, puisque ce couloir d’avalanche ne descend pas lorsque les équipes font des tirs préventifs. La neige devrait donc s’écouler naturellement et cela ne devrait tarder au vu des températures actuelles. La prudence s’impose donc pour les cyclistes et les motards qui pourraient être tentés de franchir ce col.

Un lieu particulier, et très exposé

Le col de l’Iseran culmine à environ 2 764 m d’altitude. C’est le premier col routier des Alpes françaises par son altitude, c’est même le plus haut col de montagne routier de toutes les Alpes.

Le col est entouré par les montagnes : la pointe de Lessières (3 041 m) et son tunnel juste en aplomb, la Tsanteleina (3 602 m) au nord, le signal de l’Iseran (3 237 m), la pointe des Montets (3 428 m) à l’Est, puis plus loin l’Albaron (3 638 m) et la pointe de Charbonnel (3 752 m) au sud et la pointe de Méan Martin (3 330 m) au sud-ouest, ce qui n’empêche pas le vent, souvent très frais à cette altitude où il reste de fait parfois des névés même en été.

La route qui le traverse, reliant les vallées de la Maurienne et de la Tarentaise, est fermée l’hiver. Construite durant l’Entre-deux-guerres, elle est devenue un haut lieu du Tour de France cycliste. Raison pour laquelle ce col est particulièrement prisé des cyclistes amateurs.

Le col de l’Iseran fait partie du parc national de la Vanoise.

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