Tintin au pays de l’or blanc

Qu’est-ce qui cloche dans la carte postale ? Les montagnards cherchent le blanc mais broient du noir. Les vallées, de Grenoble au Mont-Blanc, sont recouvertes d’une nappe ouatée qui dissuade d’y plonger et entame ce capital le plus précieux : l’air que l’on respire. Les versants verts sont striés de lambeaux beiges, produits au forceps pour limiter l’érosion d’un autre capital, touristique, celui-là. D’un côté la santé publique, de l’autre le maintien de 120 000 emplois en stations. Questions de vie et de survie, pollution et déficit de neige plombent le moral. Un refrain connu qui fait bis, ter, en ce XXIe siècle. Deux fléaux pour une même cause : un anticyclone qui, depuis un mois -durée inédite- favorise la sécheresse, confinant le froid et les émissions nocives. Et revoilà l’expression, tarte à la crème, mais inexorablement juste.

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