Comme partout, les sangliers prolifèrent depuis quelques années. Leur présence de plus en plus forte dans le bois de Pau provoque de nombreux dégâts, notamment dans les champs de maïs voisins. La Fédération de la chasse va s’efforcer de canaliser ces animaux et de protéger les exploitations agricoles avec des clôtures électriques dont l’électricité sera coupée dans la journée, tandis que l’ONF (Office national des forêts) va apporter plus de nourriture dans les bois pour fixer les sangliers.
Est-ce que, comme pour les vautours, cette nourriture ne risque-t-elle pas de favoriser le développement des sangliers ? Ne faut-il pas plutôt favoriser la chasse et inciter à une régulation plus forte ?
Le phénomène ne concerne pas uniquement Pau. Il concerne l’ensemble des campagnes et des vallées de montagne. Mais, comme pour l’ours lorsqu’il s’approche de Toulouse, on s’affole. Lorsque les sangliers sont trop nombreux autour de Pau, on en parle. A quand une attaque de vautours sur les animaux du jardin Massey à Tarbes, au zoo d’Asson ou au parc animalier d’Argelès-Gazost ?
La perception et la vision de la nature par le public sont parfois surprenantes.