En début d’année, la communauté des grimpeurs a perdu deux jeunes étoiles montantes de la discipline. Marc-André Leclerc et Ryan Johnson ont disparu en Alaska. En 2016, Marc-André Leclerc avait voyagé sur l’île de Baffin (Canada) avec Brette Harrington. Le duo avait ouvert deux nouvelles routes sur le Great Sail Peak.
Une expédition réalisée en grande partie en porta-ledge, avec les inconvénients de devoir y subir des tempêtes de 5 jours d’affilée dans une tente suspendue, avec de la neige et du gel en pagaille, enveloppé dans des sacs de couchage, à lire la Loi de la jungle d’Horacio Quiroga. La première voie est vaincue à 5 heures du matin le sixième jour relate Brette Harrington.
« C’était la première fois depuis plus d’une semaine que je me tenais sur un terrain stable » dit Brette Harrington à la fin de la première voie.
16 minutes impressionnantes
La seconde voie est ouverte de manière plus alpine que la précédente, réalisée en Big Wall. L’idée ? Une seule tentative vers le sommet. « Il était environ 3 heures du matin quand nous sommes arrivés au sommet. Nos corps étaient épuisés par la longue journée d’escalade » dit encore Brette Harrington.
Cette vidéo de 16 minutes nous emmène dans cette aventure, donnant un aperçu du talent de Marc-André Leclerc, né en 1992, tout en rendant lui rendant hommage.
Le pic Great Sail avant cette expédition présentait déjà deux voies, ouvertes par équipe américaine en 1996 et une équipe russe en 2008.
Sur place, Marc-André Leclerc et Brette Harrington rencontrent une expédition conjointe des belges Nicolas Favrese et Sean Villanueva et des italiens Matteo della Bordella, Luca Schiera et Matteo de Zaia. Ils ouvrent de leur côté trois nouvelles voies.
Marc-André Leclerc, un alpiniste accompli
Marc-André Leclerc s’était aussi fait connaître par ses solos d’envergure dans la région des Cascades (Colombie Britannique) et surtout en Patagonie.
En 2015, il entre dans “la cour des grands” en soloant “The Corkscrew” (1200 m/6b-A1) au Cerro Torre en 18 heures aller-retour. Il combine ensuite “Tomawak” (450 m/M7-WI6) et “Exocet” (500 m/WI5-M5+) pour effectuer ainsi la seconde ascension en solo de l’Aiguille Standhart.
Bien sûr sincères condoléances a la famille sa femme le film que je découvre sur Netflix,l alpiniste est remarquable !!
Je suis fan de tous les athlètes de haut niveau.
Votre fils, un garçon exceptionnel, 💝, son sourire est merveilleux, il vit une passion que personne n’ aurai pu lui interdire, ce n était pas une tête brûlée, mais un garçon très intelligent.
Soyez fiers de lui , grâce à ce film je découvre découvre , un Héros,connu dans le monde de l alpiniste, mais je suis comblée ce soir, par ce reportage.
Merci a toute l’équipe, caméraman extraordinaire , que c est beau.
Je suis une grand mère,de 78 ans j ai deux garçons aux Etats Unis.
Je n oublierai jamais son courage et son sourire.Merci