L’association pour la sauvegarde du patrimoine de l’Ariège-Pyrénées espère que 2010, année mondiale de la biodiversité, sera une année faste pour le pastoralisme du monde entier qui sont un mode de production agricole parfaitement adapté à des milieux difficiles comme la montagne.
Elle espère que les voix des populations locales de montagne seront entendues, que la préservation de leurs savoir-faire garants de la protection de la biodiversité sera une priorité.
Elle militera pour que «biodiversité» rime avec «vie des territoires» et non «mise sous cloche de la nature et des espaces». Les pyrénéens sont ils si différents de ces pasteurs africains expulsés de leurs territoires pour y réinstaller une «nature vierge» (riche en grands fauves évidemment), que viennent admirer des éco-touristes, arrivés en avion et logés dans de grands hôtels climatisés.
Leur proposera-t-on un jour, comme on le fait pour ces éleveurs africains, de devenir serveurs dans ces hôtels?
A qui profitent les schémas du WWF et consorts ? Qui a intérêt à ne voir dans la biodiversité que les espèces «emblématiques» c’est-à-dire économiquement rentabilisables par l’écotourisme ? A quand une grande enquête sur les liens financiers entre WWF, les grandes fondations des multinationales et les grands capitaux de l’écotourisme ?
Source : la dernière lettre d’information
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