S’il n’est pas favori, le snowboardcrosseur aborde ces JO sans pression. Et avec l’énergie d’un débutant.
Souvenir de Turin ?
C’était les premiers Jeux où le snowboard figurait au programme, j’étais en position de superleader…et on avait l’impression que ces JO, c’était le Saint Graal, un truc de fou. On leur a trop mis d’importance, clairement, et je pense qu’avec tout ça, je me suis un peu brûlé mentalement. Donc ça, c’est la leçon que j’en ai tirée. J’accentue l’état d’esprit dans lequel j’essayais d’être : ‘Libertad’ ! Depuis quatre ans, je me suis davantage orienté vers le freeride, ça marche bien donc tous mes contrats d’images, sponsoring, etc…se font à travers cette discipline, ce qui fait que je n’ai plus aucune pression, le snowboardcross, c’est que du bonus et comme ça c’est vraiment mieux. Par rapport à il y a quatre ans, j’ai vachement plus envie d’y aller.