La Fédération Nationale Ovine – FNO – contre l’ensauvagement des montagnes du fait de l’ours, du loup et du lynx

Dans un communiqué, la Fédération Nationale Ovine (FNO) condamne l’attitude du gouvernement et ses conséquences face aux prédations de grands prédateurs : ours, loups et lynx. « Partout c’est l’animal sauvage qui est préféré à l’homme et ses animaux domestiques » estime la FNO. Mais au-delà de l’élevage ovin, elle met l’accent sur deux problèmes : la qualité de la nourriture et les pratiques de sports et loisirs de nature et de tourisme.
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L’élevage de montagne n’a pas qu’une fonction de carte postale. Et ceci depuis des millénaires. C’est aussi le garant d’une agriculture raisonnée garantissant des produits de qualité tout en respectant le milieu et sa biodiversité et aussi une contribution importante et décisive à la qualité des paysages, l’entretien des espaces, le développement de la biodiversité et la lutte contre les catastrophes naturelles telles qu’avalanches et glissements de terrain.
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La disparition du pastoralisme du fait de la présence des grands prédateurs pourrait avoir des conséquences qui dépassent l’aspect sociologique, social, économique, culturel. Il s’agit des conséquences environnementales qui ne sont que très rarement mises en avant et jamais abordées par les associations environnementalistes.  Normal ! Puisque leurs deux seuls véritables  objectifs sont : la défense d’une espèce emblématique (loup ou ours ou lynx selon les régions) et l’ensauvagement des montagnes par une disparition des activités humaines. De son côté, la FNO a une vision plus globale du sujet en reprenant les éléments du développement durable développés à la Conférence de Rio de 1992 : social, économie et environnement. A cet égard, la défense stricte des grands prédateurs avec une idéologie conduisant à l’ensauvagement des montagnes en considérant l’humain comme un intrus apparait contreproductif pour les milieux par rapport à une protection de l’environnement incluant l’humain. Le combat mené actuellement n’est donc pas pro contre anti ours ou loup mais un conflit entre la  défense humaniste de l’environnement d’habitants et travailleurs des vallées et la défense d’une idéologie du tout sauvage d’entreprises de lobbying qui se moquent de l’environnement.

« Quelle viande  mangerez- vous demain ? Combien coûteront  vos forfaits de ski quand les pistes seront entretenues à la débrousailleuse ? Qui remplira nos écoles de campagne ? »

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