‘Les Demoiselles Aventurières : un projet fusionnant liberté, escalade et sensations !’

Le voyage est séduisant comme le titre. Mais il faut sans doute relativiser et pour ce qui nous concerne n’y voir pour intérêt que le plaisir des yeux à partir des paysages et celui de l’escalade. « Demoiselles aventurières »… Aventure… un mot galvaudé depuis une vingtaine d’année pour en faire un produit marketing. Il faut sans doute, au moins un peu, se rapporter à cet article récent : ‘petits faussaires de la grande aventure’

Dans ce cas, deux filles une chienne, partent en Norvège dans un véhicule ancien faire, à l’occasion, un peu d’escalade, sans aller jusqu’au Cap Nord… Ils et elles sont nombreux à la faire même pour aller à la pêche et faire quelques randonnées.

Pour ces deux autoproclamées « aventurières » : « L’idée a pris quelques secondes, le projet a pris vie en deux mois seulement ! Je souhaitais allier mes 3 passions, l’escalade, les véhicules anciens et les voyages. Tout s’est enchaîné très rapidement ». En fait, partir en vacances en trouvant des sponsors… Pourquoi pas ?

La voie d’escalade qui vous a le plus marqué ?

« L’ascension de Stetind de 24h, 905m non équipé, intégralement sur coinceurs ! Nous avons passé plus de 17 heures dans la voie. Il y a eu des moments durs, voire très durs, de fatigue mais aussi de doute. Est-ce que c’est là où la bas, il y a des fissures partout, une multitude d’itinéraires. Ce n’est pourtant qu’une seule voie sur la face ouest de Stetind dans la voie de Vestveggen/Vesteggen. Je cherche, je cherche mais pas certaine que ce soit là. Betsy fatigue, moi aussi. Gaïa attend au Combi mais heureusement la nuit ne tombe pas, une ascension extraordinaire qui est devenue le moment le plus émotionnel du voyage non pas au sommet mais au retour au combi à 7h du matin où nous avions laissé Gaïa, la veille à la même heure. Nos jambes sont molles, le regard vitreux. Nous sommes à la limite de la conscience mais ravies ! »

Et un film, et un livre……

Avant leur décès au K2 en 1986, Liliane et Maurice Barrard disaient : « pour intéresser un sponsor, il suffit d’annoncer qu’on veut faire l’Everest en patins à roulettes ». Serait-ce toujours d’actualité ?

En savoir plus…..

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