L’Association Nationale des Elus de la Montagne (ANEM) a toujours eu la même ligne d’opposition à la présence de grands prédateurs dans les montagnes françaises. Nous pouvons simplement nous étonner que depuis plus de 10 ans, les parlementaires continuent à valider un arsenal juridique en faveur des loups, des ours et des lynx au motif, un peu facile, mais aussi mensonger, de respect d’engagements internationaux qu’ils valident par ailleurs.
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Ils posent également le problème sur le parcage illusoire des loups, l’usurpation du statut de protection, la nature nuisible du loup, l’enjeu du pastoralisme primordial pour la montagne, les limites des moyens de protection, les ambiguïtés et insuffisances de l’Etat, l’incompatibilité entre pastoralisme et grands prédateurs, le droit de tir et la nécessaire appropriation du territoire, etc…
Huit ans après, nous en sommes toujours au même point.
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Il est stupéfiant qu’après 11 ans nous en soyons toujours au même discours sans que rien n’ait été fait aussi bien du côté des élus de la montagne que du côté des gouvernements successifs. Il est tout aussi stupéfiant que l’Etat continue à croire des bonimenteurs comme les associations ADET-Pays de l’ours, FERUS et FIEP ou l’ONG très controversée au passé et au présent très inquiétants qu’est le WWF qui ont su infiltrer tous les rouages du Ministère de l’Ecologie pour imposer son point de vue et son idéologie au détriment de l’expression démocratique des territoires. Il est également stupéfiant que les élus restent majoritairement sans réaction depuis 11 ans.
Faudra-t-il que les populations locales reviennent aux préceptes l’article 35 de la déclaration des droits de l’homme du 24 juin 1795 : ‘Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est pour le peuple, et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs.’.