Les ministères de l’Ecologie et de l’Agriculture ont publié, le 14 août au Journal officiel, l’arrêté autorisant,’à titre expérimental’, des tirs de prélèvement de loups dans vingt départements définis au préalable pararrêté. Un plafond a également été fixé par arrêté à vingt-quatre loups, mais celui-ci pourra être révisé par le Conseil national de la protection de la nature.
Ainsi, jusqu’au 30 juin 2015, les préfets pourront définir dans ces départements des zones de prélèvement, lorsque la prédation et les dommages aux élevages sont importants. L’arrêté du 15 mai 2013 précise que les tirs de prélèvements peuvent intervenir ‘s’il est constaté la persistance de dommages importants dans les élevages ayant mis en œuvre les tirs de défense, au vu notamment du caractère récurrent des dommages d’une année à l’autre malgré l’installation, quand cela est possible, de mesures de protection des troupeaux et dans la mesure où les troupeaux demeurent dans les conditions où ils sont exposés à la prédation du loup’.
Ceux-ci pourront être mis en œuvre pour une durée de deux mois, reconductible si la menace pour les troupeaux persiste. Ils peuvent être réalisés lors de battues au grand gibier et de la chasse à l’approche ou à l’affût d’espèces de grand gibier, à condition qu’il y ait eu une déclaration préalable auprès de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS).