Il faut bien le dire. A la vue des plaques sur les rochers dans la vallée de l’Everest qui rendent hommage aux randonneurs morts du mal de l’altitude, on a bien du mal à croire que cela est possible. Et pourtant le mal de l’altitude peut être fatal. En dépit des avertissements, des signes, des informations, les accidents ont toujours lieu.
Un randonneur japonais est pourtant mort tout récemment, apparemment des suites du mal de l’altitude, dans un lodge près du camp de base de l’Everest, a déclaré la police mi-novembre. Hiroyuki Yoshizaki, 63 ans, s’était enregistré à l’hôtel Everest Inn de Gorak Shep, situé à une altitude de 5 180 mètres. Il est mort du mal d’altitude dans ce lodge affirme selon Rabin Karki, un fonctionnaire de police du district du Solukhumbu où se trouve le lodge, affirme Kyodo News.
Sonam Sherpa, le propriétaire du lodge, a déclaré que la santé de Hiroyuki Yoshizaki ne semblait pas être en bonne santé le lundi et qu’il a été mis sous oxygène. « Nous lui avons demandé de descendre parce qu’il avait l’air malade. Mais il a insisté sur le fait qu’il voulait passer encore quatre jours à Gorak Shep. On l’a mis sous oxygène lundi soir, en espérant qu’il aille mieux. Il est mort mardi matin ».
Dernier lieu habité avant le camp de base de l’Everest
Gorak Shep est le dernier lieu avant le camp de base de l’Everest. Ce n’est pas un village à proprement parler, plutôt un lieu ou se massent des dizaines de lodges et une base pour les hélicoptères. C’est le dernier lieu où l’on trouve des habitations en dur avant le camp de base de l’Everest.
C’est donc un arrêt populaire pour les randonneurs et les alpinistes en route vers le camp de base du mont Everest, situé seulement 184 mètres plus haut que Gorak Shep, à environ deux heures de randonnée cependant.
L’automne est une saison de trekking populaire au Népal. Entre septembre et novembre, des dizaines de milliers de randonneurs sillonnent sur les itinéraires de randonnée populaires du Népal, dont l’Annapurna. C’est aussi une saison populaire pour les alpinistes qui tentent d’atteindre de plus petits sommets dans les environs de l’Everest comme le Pumori.