« Synonyme de liberté, la montagne doit absolument le rester, tant cette valeur est une partie de sa substance. Cette liberté fait partie du “patrimoine génétique” du montagnard ; la préserver n’est pas la moindre des difficultés dans un monde où tout doit être normé, codifié, réglementé. Respectée, la montagne doit l’être davantage, alors que s’exerce sur elle des pressions importantes, qui pourraient mettre en péril la pérennité des activités alpines que nous aimons. »
Ces mots du maire de Chamonix, Éric Fournier, s’opposent à d’autres mots, ceux du maire de “l’autre commune au pied du mont Blanc”, Jean-Marc Peillex, qui se bat depuis dix ans « pour que le mont Blanc retrouve son calme et sa vocation, celle d’accueillir des alpinistes qui rêvent d’atteindre son sommet, mais dans un climat de respect de la sécurité, de l’environnement et de la loi. »